Rencontre innatendu (Etoile des Songes)

Je patrouillait le long de mon territoire. J'arriva devant les rochers du soleil. Je feula. Depuis toujours, le clan de la Rivière voulait cette partit du territoire ennemi. Jamais il n'avait réussi, avec pourtant plusieurs batailles. J'huma l'air. Une patrouille du Tonnerre devais être passé ici il y a peu de temps. Je regarda d'un côté, puis de l'autre. Puis je sauta dans la rivière qui marquait la limite des deux territoires. L'eau était très froide. Je la sentit entrer dans mon corp déjà transit. Arrivée de l'autre côté, je m'ébroua énergiquement. Des petites perles d'eau était restées accrochées à mon beau pelage noir de jais. Je mis une patte devant l'autre, puis encore un pas, puis encore un...

J'était à présent au milieu des rochers, un doux soleil réchauffant ma fourrure. Je hais le soleil pourtant. Je m'allonga sur un rocher. Une odeure de gibier flottait dans l'air. Je me remis debout. Quelque temps plus tard, je revint chargée d'une souris et d'un moineau. je me rallonga et profita de mon festin. Je n'avait pas du tout peutr du clan du Tonnerre.

Je me promennait tranquillement sur le territoire ennemi. Une odeure de chat me parvint. Je me mis sur mes gardes, sans me cacher pourtant. L'odeure de gibier que je portait pourrait facilement attirer l'attention. Et on découvrirait que j'avais chassé ici. j em'attendit au pire, sans toutefois témoigner de la peur. J'éspèrait que ce ne serait qu'un chat en train de patroiller, que je pourrait facilement battre.

Je vit alors mon ennemi. Rien d'une patrouille rivale, pas du tout. Le chef du clan du Tonnerre en personne! Je n'en avait pas plus peur. Cela pourrait même devenir interressant... La chef, Etoile des Songes, vint droit sur moi avant de s'arreter net à une queue de souris de ma tête et feula, ses yeux lancant des éclairs. Elle cracha:

"Retourne du tu es!"

Ou quelque chose du genre. Elle avait les muscles bandés, prête à me sauter dessus. Si elle croit m'impressionner, elle se trompe. A moins qu'elle croit réellement à ce que je rentre chez moi?

"Peuh! Je ne vais tout de même pas t'obeir! Qu'esperait tu de moi?"

Ou bien elle se fichait éperdument de moi, ou alors elle se croyait aussi puissante que le chef des chefs. Je m'inclina tout de même devant elle, par respect. J'était sur de l'énerver. Je lui décocha un regard narquois. Son pelage noir jais resemblait en tout points au mien. Sauf qu'elle avait des yeux ambrés; moi bleus. je la fixait de mon regard glacé, à la fois méprisant, sérieux et froid. Si la chef du clan du Tonnerre m'attaquait, je lui prouverait que je sait me battre. Je restait debout, sans pour autant bouger un seul de mes poils. Puis je m'assit tranquillement et commenca à me lécher les griffes.

Lorsqu'elle lâcha ces mots, je crus un instant que j'allais exploser. Mais je pris sur moi et m'efforçai de rester calme, malgré la rage qui courait dans mes membres, me démangeant et me donnant envie de lui sauter dessus. Ce comportement aurait été indigne pour un meneur et aurait laissé croire que j'étais incapable de me contrôler. Au premier coup d'œil, j'avais bien vu que cette chatte était provocatrice et ne voulait que cela : me mettre à bout. Donc, je me calmai derechef et essayai de négocier plus sereinement.

- Tu n'as pas à me parler sur ce ton, répliquai-je quand-même.

L'expression dure de mon visage soulignait mes propos. La guerrière aux allures prétentieuses s'assit.
J'en profitai pour continuer.

- Je te conseille de partir rapidement rejoindre les tiens, assenai-je sèchement. Tu n'as pas à être sur le territoire du Clan du Tonnerre ! Et nous ne sommes pas près de perdre les Rochers du Soleil !

Lorsqu'que je lâcha ces mots, je crus un instant que la chef du clan du Tonnerre allait exploser. Mais elle pris elle même et s'efforça de rester calme, malgré la rage qui devait lui courait dans les membres. Donc, l'autre se calma derechef et essaya de négocier plus sereinement.

- Tu n'as pas à me parler sur ce ton, répliqua t-elle quand-même.

L'expression dure de son visage soulignait ses propos. Je m'assit tranquillement, sans la quitter des yeux.
L'autre en profita pour continuer.

- Je te conseille de partir rapidement rejoindre les tiens, assenai-je sèchement. Tu n'as pas à être sur le territoire du Clan du Tonnerre ! Et nous ne sommes pas près de perdre les Rochers du Soleil !

Un sourire mauvais illumina mon visage. J'adore avoir des idées comme celle qui vient de germer dans mon esprit démoniaque.

"Ho, mais si la chef du clan du Tonnerre me l'ordonne, je pense qu'il faudrait que je lui obeisse!" Ma voie était miélleuse. Je repris plus sérieusement, une lueure glaciale dans mon regard: "Mais de quoi tu te mèlle? Va chercher les puces chez qui tu veut, mais pas chez moi si le te plaît!"

Je savait que si je continuait, j'allait m'atirer de gros ennuis. La chatte ennemie devait bouillir de rage. Je me prépara à un combat. Si elle m'attaquais, la bataille serait rude. J'attendit sa réaction, prê^te à lui sauter dessus.

Je sentie sa colère redoubler à ma remarque. Une lueure hostil hostile passa sur son visage, qui s'était déjà assombrit. Mon sang ne fit qu'un tour. Je sentait ma peur qui me gagnait. D'accord, j'était sans pitié et je me battait plutôt bien -très bien même-, mais face à la chef du clan du Tonnerre, et face à sa haine, en plus, je ne résisterait pas longtemps. Mais jamais, au grand jamais, je ne fuirait un combat, même contre vingt chats. Ma fièrté m'empêchait de regarder la réalité en face; je ne pourrait sans doûtes pas me retirer de ce combat sans blessures graves. Si j'était en vie. La chatte noire fit un pas en avant, et je la sentie encore plus proche de moi. Un grondement sourd sortit de ma gueule. Je n'aimait pas savoir un chat près de moi. La chef semblait rageuse, tremblant presque de fureur et d'indignation. Ma peur n'en fut que renforcée.

Elle feula de rage. Je me tassa sur moi même, tout en gardant une lueur de mépris et de fièrté dans le regard.

- Tu sais très bien que tu as déjà enfreint les limites, crachat-elle.

Bien sur que je le savait! Puisque je l'avait fait exprès. J'avais baisser ma garde. Fatale erreur. La seconde d'après, elle se jetait sur moi,
prenant appui sur ses pattes arrières et propulsait celles de devant sur mon dos. Son poid me fit tomber à terre. Mais je me roula immediatement et la fit se décrocher. La haine. Je n'avait que cela dans mon corps tout entier, surtout mon dos, déjà lacèré par des griffes aiguisées. A mon tour. Tu veut jouer, hein? Alors on va jouer. Je feula. Soudain, je tourna la tête vers le ciel et poussa un cri. Sans regarder si ma ruse avait marchée, je lui sauta dessus. Et lui griffa fortement le dos. Puis je sauta souplement au sol. Je la regarda d'un regard semi-méprisant, semi-hipocryte. Nous somme à égalité, maintenant. A ton tour.

[Désolé, je ne peut pas mettre ton texte en gras, il y a un beug sur l'ordi.]

- Ne crois pas que tout est terminé ! lançat-elle, les muscles bandés.

La seconde d'après, elle me ressautait dessus, et me mordit fortement à l'épaule. Elle resserrait ma prise, ne souhaitant pas que je m'échappe une fois de plus. Je feula cette fois plus de douleur que de rage. Elle m'avait bien eu, cette folle. Le sang coulait lentemant de mon épaule douloureuse. Je la poussa, mais elle tint à ma secousse. Je ne pu que me secouer dans tout sens, en vains. La bête était tenace. Je savais qu'elle avait l'avantage. Elle n'était pas chef pour rien. Mais moi lieutenante non plus. Avec une agilité incroyable, je me glissa sous elle et sauta sur le côté. Ma tête commencais à me tourner. Le combat n'avait pourtant pas duré longtemps!
Mais je pense que la blessure qu'elle m'a infligée ne semblait pas artificielle. Je tourna ma tête. Une profonde entaille était noyée dans un liquide rouge et poisseux. Je chancela. Je ne pouvait tomber maintenant. Pourtant, je me sentait mal. Surment à cause de se que j'avais manger ce matin. Quoi déjà?... Mais oui! De la chair à corbeau! C'est vrai qu'en ce moment, on a plus grand chose à se mettre sous la dent... Cette fois, je tomba à terre. Le choque ne me fit pas mal. La mine méprisante, je cacha mon ventre de ma queue, seule chose que je pouvait encore faire pour me protéger. J'esperais que la chef aurait pitié de moi... Je posa doucement ma tête au sol, qui tournais de plus en plus sous moi.

Je tins bon à tous ses efforts pour se libérer de mon emprise. Mais elle ne parvint pas à me déloger. Elle finit par se retirer et se dégager. Je la suivis des yeux, guettant le moindre signe d'un autre assaut de sa part. Mais l'odeur de sa blessure se faisait sentir, j'espérai donc qu'elle finirait par abandonner la partie. Je la vis arborer une expression assez étrange, comme si elle ne prêtait plus attention à ce qui se passait alentour. J'attendis donc patiemment qu'elle réagisse. Elle semblait se sentir mal. Je savais que d'autres chats plus combatifs n'auraient pas hésité à l'achever sur place, mais cela n'avait jamais été dans ma nature. C'était une guerrière tenace et fière, elle méritait de réintégrer son clan au plus vite. Certes, elle avait violé la frontière de son plein gré, mais je jugeais qu'elle était assez punie pour continuer.
Elle semblait se rappeler de quelque chose, toujours aussi mal en point, puis posa sa tête sur le sol. Son état n'était pas très beau à voir. Par intérêt, je m'approchai doucement et plongeai ses yeux dans les siens, non sans me départir de mon autorité.

- Je te conseille de partir, maintenant, assenai-je avec force, afin qu'elle comprenne bien que je n'étais pas d'humeur à m'apitoyer sur son sort.

Je continuai à la regarder d'un air fier. Mais quelque chose se fit une place dans ma tête, et la bile me monta à la gorge. Des remords ? Je n'étais pas censée avoir pitié de la pauvre chatte, mais je ne pouvais m'empêcher d'éprouver de la culpabilité. Infime, bien sur. Cela n'était pas la première fois que cela me dérangeait dans mes devoirs de chef. Je me laissais trop souvent apitoyer par les autres... Je durcis donc mon regard, afin de ne laisser filtrer aucune autre émotion.